Un peu d’histoire:
L’apparition des presses à injecter le plastique a porté un coup fatal à la fabrication traditionnelle des peignes taillés dans la masse.
Dès lors, le peigne en corne a été marginalisé devenant un produit haut de gamme.
Depuis plus de deux siècles, la corne est importée d’Amérique du Sud et d’Afrique.
La corne et le cheveu sont constitués du même élément : la kératine. Ce qui établit un contact totalement naturel entre la chevelure et le peigne.
Si au fil du temps la fabrication s’est quelque peu modernisée, avec ses 12 à 15 opérations, elle reste très manuelle et artisanale.
Les cornes de bœufs et de vaches proviennent principalement d’Afrique et d’Amérique du Sud. La corne se développe sur l’os crânien appelé cornillon qui lui sert de support nourricier. De fait, elle est composée d’une partie creuse « le creux » et d’une partie pleine « la pointe ». Fabrication de peignes en corne Séparée du creux, la pointe est utilisée pour la fabrication de manches de couteaux, de boutons ou de divers objets tournés. Après sciage et pressage, les parties les plus épaisses des creux sont transformées en plaques de cornes utilisables pour plusieurs usages et principalement la fabrication des peignes. Tracées, découpées et meulées, ces plaques de cornes sont transformées en ébauches et ensuite taillées en forme de peignes à l’aide de machines spéciales. Suivent ensuite quatre opérations principalement manuelles afin d’obtenir une finition de luxe.
ddm11202